Dr Marcel GUITOUKOULOU

Président et fondateur
Marcel GUITOUKOULOU
Marcel GUITOUKOULOU

Le mot du Président

Le concept du Congrès, participe de la noble ambition de rassembler le Peuple congolais, pour bâtir un Congo nouveau. Depuis très longtemps, le pays est déconstruit par les miasmes d’un Etat clanique, s’organisant autour d’un homme fort décidant de tout, assisté dans son pouvoir absolu par la famille et les courtisans. La décadence actuelle du Congo, est la manifestation logique de la dissolution de l’Etat.

Sur les cendres d’un Etat clanique, le pays doit bâtir un Etat de Droit, appuyé par des institutions fortes. L’Etat de droit signifie que nul n’est au-dessus des lois, y compris les pouvoirs publics. Le Congrès du Peuple, s’engage pour le Congo nouveau à restaurer la puissance de l’Etat, autrement dit :

Toutes les citoyennes et tous les citoyens sont traités sur un pied d’égalité, et nul ne doit pâtir de discrimination. La Constitution est au-dessus de toutes les autres lois, avec une hiérarchie des normes juridiques. Les décisions du Gouvernement ou de l’administration sont impérativement encadrées par la loi. Le recours aux mécanismes d’équilibre des pouvoirs entre les autorités législatives, exécutives et judiciaires. La justice ne peut être contrôlée par l’exécutif, pour prévenir tout abus de pouvoir. Le respect des droit humains, pour des procédures judiciaires équitables.

L’Etat de droit est un pilier fondamental dans la gestion d’un pays. La gouvernance, c’est-à-dire la manière dont les institutions étatiques opèrent et dont L’Etat agit envers les citoyens, la société civile et le secteur privé, joue un rôle essentiel dans le développement d’un pays.

La bonne gouvernance signifie que le système politique fournit des opportunités à chacune et à chacun d’influer sur la politique et l’action du gouvernement. Elle requiert un gouvernement honnête et responsable, capable de gérer les ressources publiques en toute transparence, de lutter efficacement et sans complaisance contre la corruption et de garantir l’accès équitable aux services de base et à la justice pour toutes et tous. L’expérience confirme que ces préceptes bien appliqués, permettent d’éradiquer la pauvreté.

Le Congo a besoin, d’un Homme Nouveau. C’est lui qui est au cœur du renouveau. Le pays ne peut changer si les citoyennes et les citoyens, n’opèrent un changement de mentalités. Cette révolution mentale, délaissant les comportements inadaptés au vivre ensemble et au climat des affaires est indispensable, pour relever les défis de l’émergence que sont : l’agriculture, l’éducation, la santé, la diversification économique, l’emploi des jeunes, la prévoyance sociale entre autres…

A nos marques citoyennes et citoyens, changeons de mentalités, pour changer le Congo !